Quand savoir s’il faut changer de travail ou non ?
Le réveil sonne et la journée qui s’annonce ne vous enthousiasme plus comme avant. Au travail, vous avez l’impression de vivre le même scénario quotidiennement. Lassé, vous envisagez déjà une démission et commencez à lorgner sur un potentiel nouveau travail. Puis finalement vous vous dites que ce n’est que de passage. Mais comment distinguer un désintérêt passager d’un véritable épuisement professionnel ?
Avoir fait le tour de son travail, les 4 signes qui ne trompent pas :
- Quand la routine vous donne l’impression de stagner
À un certain point de votre carrière, tout peut sembler fonctionner sans accroc : vous maîtrisez vos missions, respectez les délais et terminez chaque projet avec précision. Cependant, cette situation peut devenir monotone. Attention, nombreux sont ceux qui confondent maîtrise et stagnation. La maîtrise de son poste ne signifie pas absence de croissance. Il est essentiel de distinguer le manque de défis, du confort de la maîtrise. Parfois, une maîtrise complète est une opportunité pour partager son savoir et assumer de nouvelles responsabilités ou mentorat, plutôt qu’un signe de stagnation.
- Lorsque votre motivation est en chute libre
Si vous avez du mal à vous lever pour aller au travail, que vos dimanches soirs sont sources d’angoisse ou que chaque tâche vous paraît insurmontable, il est crucial de prêter attention à ces signaux d’alerte. La démotivation peut être le symptôme de problème plus profond, tant professionnels que personnels. Pour comprendre et résoudre cette démotivation, nous vous recommandons une approche globale. Intégré vos proches et collègues de travail pour identifier ce qui vous motive ou démotive. Réfléchissez à des solutions, demandez de nouvelles responsabilités, résolvez des conflits personnels ou chercher un soutien psychologique.
- Quand la frustration devient votre quotidien au travail
Vous avez le sentiment d’être bloqué, comme si chaque tâche ressemblait à une montagne infranchissable, non pas par sa difficulté, mais par son inutilité apparente. Ces éléments sont le signe que vous n’évoluez plus dans votre rôle actuel. Le manque de développement professionnel engendre souvent cette frustration. Nous vous recommandons de discuter de ses ressentis avec vos supérieurs pour explorer de nouvelles opportunités de croissance au sein de votre entreprise. Parfois, de nouvelles responsabilités ou des ajustements dans les tâches que vous réalisez actuellement au travail peuvent raviver de l’enthousiasme.
- Lorsque l’envie d’ailleurs se fait de plus en plus forte
Quand le sentiment d’avoir fait le tour de son poste commence à s’imposer, il n’est pas rare que nos pensées se tournent vers de nouveaux horizons professionnels. Mais est-ce forcément la solution de changer de travail ? Nous avons observé que l’envie de partir se traduit souvent par un besoin non comblé dans son poste actuel. Nous vous conseillons de réfléchir à ce que ce sentiment révèle de vos aspirations avant de prendre une quelconque décision. Avant de quitter votre emploi, il peut être utile de discuter avec votre manager pour vous rajouter des défis et rebooster votre engagement. Explorer de nouvelles tâches au sein du même poste peut offrir une satisfaction inattendue.
Se poser les bonnes questions permet rapidement d’identifier si son envie de changer de travail est passagère ou s’il faut passer à l’acte. Il suffit de trouver le bon équilibre, juger avec les bons indicateurs. Par exemple, la routine n’est pas toujours un indicateur négatif, elle fait entièrement partie de la vie des salariés. Si votre routine vous plaît, vous n’avez aucune raison de changer d’entreprise.
Comment trouver un nouveau travail quand on a fait le tour du nôtre ?
Nombreux sont les salariés qui ressentent le besoin de changer de travail car ils sentent qu’ils arrivent au bout de leur expérience. Mais est-ce vraiment une bonne idée de le présenter ainsi en entretien ? Ne risque-t-on pas de faire mauvaise impression ?
« J’ai fait le tour de mon job » cette expression est souvent utilisé pour expliquer succinctement les raisons d’un départ d’une entreprise. Mais celle-ci n’est pas toujours bien accueillie par les recruteurs. Il peut être risqué de s’en servir en entretiens pour différentes raisons.
C’est une formule incomplète qui permet toutes les interprétations
Cette expression, à force d’être utilisé, a perdu de son sens et a aujourd’hui plusieurs interprétations par les recruteurs. Cela peut venir d’un manque de liberté au sein de l’entreprise, d’un blocage dans l’évolution hiérarchique… Elle laisse au recruteur la possibilité de deviner ce qui se cache derrière cette expression et donc d’être mal interprété.
Le risque de passer pour un arrogant
Par le manque de nuance de cette formule, cela peut sonner comme si votre poste n’était plus à la hauteur de votre talent. Alors faites attention au ton que vous utiliserez, et aux indices que vous donnerez pendant le reste de votre entretien. Il arrive que selon la façon de le dire, ou un ensemble de réflexions, des candidats donnent l’impression qu’ils se sentent au-dessus de leur poste et de leur entreprise, ce qui n’envoie pas un bon signal. N’oubliez pas qu’en entretien, ce n’est jamais une bonne idée d’égratigner son actuel ou ancien employeur.
Le risque de ne pas mettre en avant votre motivation
L’utilisation de cette formule interroge le recruteur sur votre capacité à apporter une vraie valeur ajoutée à l’entreprise. Peut-être que vous étiez très performant dans votre job, mais que vous auriez pu lancer de nouveaux projets, agrandir votre équipe ou améliorer les process en place avant de quitter l’entreprise.
Si vous cherchez à changer de travail, posez-vous d’abord les bonnes questions et préparez-vous en amont afin d’anticiper les questions sur les raisons de votre départ et envie de changement. Ainsi, vous augmenterez vos chances de renvoyer une image positive à votre futur employeur. Vous cherchez l’entreprise faite pour vous ? Consultez nos offres d’emploi !